Comment me libérer des étiquettes ?

Les êtres humains ont tendance à poser des étiquettes sur ce et ceux qu’ils rencontrent. Pourquoi autant d’étiquettes ? Dans quel but étiquetons-nous ? Comment en tant que #haut-potentiel, #HP on se libère des étiquettes enfermantes ?

🏷️LA SIMPLIFICATION COGNITIVE

Étiqueté ça rassure ça permet d’avoir le sentiment de connaitre, de savoir ou classer…

L’étiquetage permet d’avoir le sentiment de mieux connaitre de simplifier le monde qui nous entoure. Par exemple, les HPI sont souvent qualifiés de trop intelligent pour être heureux, de trop dispersés, de trop émotifs, trop sensibles, trop rêveurs, trop perfectionnistes…

🏷️LA REDUCTION DE L’INCERTITUDE

Les classifications semblent rendre un environnement mouvant plus gérable. Quand on est dans le brouillard avoir des repères créé un sentiment de relative sécurité. Plus notre environnement est chahuté plus étiqueter l’autre dans catégorie, va être rassurant. Les étiquettes de normes sociales créent des cloisonnements entre ce qui est acceptable ou non. Même si certaines normes sont nécessaires à la cohésion sociale, les divisions de sous-groupes politiques, ethniques, religieux… qui veulent imposer leurs normes aux autres vont créer des conflits des oppositions.

🏷️LES ETIQUETTES COMMUNAUTARISTES

Certains groupent sociaux se forment autour de caractéristiques communes, ces étiquettes normatives délimitent qui appartient au groupe ou non. Cela créé un sentiment d’appartenance mais aussi une exclusion de ce qui est différents. La création de groupe de #HPI peut sembler rassurante : se rassembler entre personnes qui se ressemblent. Elle peut aussi être enfermante : exclure les normo pensants.  Rester ouvert à la compléxité de chaque être humain est salvateur dans une société de plus en plus polarisée.

🏷️SORTIR DES INJONCTIONS ET DES ETIQUETTES

Étiqueter quelqu’un a quelque chose de simpliste de réducteur voir d’aliénant.  C’est comme une attaque, un appauvrissement dans la perception de l’autre puisque ça le réduit à une appellation.  Cela limite la perception de l’autre, de son individualité et la diversité de son être… Étiqueter quelqu’un, c’est le priver de sa liberté individuelle, c’est le cantonner à un comportement parfois extrapolé à partir de ce qui n’est observé qu’une seule fois.

Les femmes HPI qui parlent vite et avec une voix forte sont percutent comme dérangeante, agressive car elles ne collent pas au stéréotype de la féminité. Il semble important pour chacun de prendre conscience des étiquettes pour mieux les décoller et se sentir libre d’être soi-même.

Par exemple, quand une personne est qualifiée de trop émotionnelle, cela lui colle une étiquette qui réduit sa personnalité à ce qualificatif, et il va être difficile pour elle de s’en débarrasser. Les a priori des autres liés à cette étiquette vont conduire à une recherche d’éléments qui vérifient cette hypothèse. À chaque fois que la personne exprimera une émotion, ce sera ajouté à l’étiquette, voire souligné (« Tu vois bien que tu es très émotive… »). La personne coincée derrière une étiquette pourra tenter de « contrôler » ses émotions, ce qui en fait ne fonctionne jamais, et donc comme une Cocotte-Minute, explosera quand la pression sera trop forte. Ce qui au final, augmentera la taille de l’étiquette : « TROP ÉMOTIVE ».

🏷️LES ETIQUETTES QUI SONT DES CROYANCES LIMITANTES

Apprendre à se dé-étiqueter, à refuser les catégorisations enfermantes est une étape. Attention aussi aux auto-étiquetages « je ne suis pas assez #intelligent pour être HPI, je ne suis pas bon en math… » « Je ne peux pas être HPI je n’ai pas fait d’études ».

Les croyances limitantes sont des convictions profondément ancrées, souvent inconsciente qui vont me restreindre, et limiter ma perception du monde. Ce sont comme des étiquettes qui me dirait tu n’es pas assez bon pour faire ceci ou cela. Ce sont en fait des barrières psychologiques et émotionnelle qui me limitent dans l’expression de mon potentiel.

Le HPI qui manque de confiance en lui aura tendance a sur-analyser ses échecs et à minimiser ses réussites (se rapprochant de l’étiquette syndrome de l’imposteur). L’echec perçu comme une catastrophe va parfois amplifier l’auto-jugement : je ne suis pas assez intelligent, rapide…

Les auto-étiquetage sont souvent liées a l’éducation, au contexte socioculturel. La prise de conscience de ces étiquettes va être le premier pas vers la transformation. Le coaching professionnel pour les HPI est orienté dans ces cas à redonner des ouvertures de la souplesse adaptative pour être soi-même. Apprendre à couper les étiquettes nous redonne de la liberté, des possibilités…

🏷️ Comment vous faite pour vous débarrasser des étiquettes qu’on vous a collé ? Comment vous libérez des étiquettes et croyances que vous avez sur vous-même ?