Les 7 principales peurs qui empêchent d’oser dire
Depuis 19 ans, j’anime de nombreux ateliers sur le stress, le « oser dire », la gestion des conflits au travail. Et souvent je propose des temps d’échanges pour analyser pourquoi il y a autant de non-dit en entreprise, dans le cadre du travail. Voici les 7 peurs les plus citées qui limitent la parole en groupe et qui bloquent le oser dire :
PEUR DE NE PAS ETRE ECOUTE :
si j’exprime quelque chose d’important pour moi et que je ne suis pas entendu, c’est pire que de ne pas exprimer mon besoin que ne de ne pas oser dire. Vivre un rejet de la part des autres est pour certain insupportable. Si je m’auto-limite, je ne m’expose pas au rejet.
PEUR D’AVOIR MAL COMPRIS :
si ça ne va pas pour moi, c’est peut-être moi le problème ? Mieux vaut approuver ce qui est dit et faire comme les autres qu’oser dire qu’on a mal compris.
PEUR D’AVOIR TORT :
Si je n’ai pas confiance en moi, oser dire est difficile. Dans ce cas je trouve que les autres sont plus compétents que moi, je remets en doute mes propres idées, une forme de syndrome de l’imposteur. Mieux vaut éviter le ridicule et se taire.
PEUR DE CONTRARIER LES AUTRES :
si j’exprime un avis différent. Pour éviter le conflit, les tensions, les désaccords beaucoup préfèrent ne rien dire, se taire ou éviter les sujets conflictuels.
PEUR DE MAL S’EXPRIMER:
S’il y a de l’émotion de la colère ou de la tristesse, j’ai peur que ça sorte dans le désordre. Ou j’ai peur de m’emporter que mes paroles dépassent ma pensée. D’ailleurs est-ce vraiment le cas, les mots peuvent ils dépasser la pensée ? Si je le dis, c’est qu’une part de moi le pense, non ?
LA PEUR DE LA REACTION DES AUTRES :
Cette peur est souvent citée comme raison pour ne pas dire. Si l’autre est en colère de mon intervention, je ne me sens pas capable de gérer. Je ne veux pas courir un risque, j’évite de faire des vagues, je ne dis rien.
LA PEUR DES CONSEQUENCES du oser dire.
Si je me démarque, si je suis dans le oser dire et si j’ai un avis différent, est-ce que mes interlocuteurs vont m’en vouloir ? Se sentir blessé du désaccord ? Une détérioration de la relation est inquiétante si on tient à la personne, ou si elle est en position de supérieur hiérarchique.
Voilà pourquoi les séances de coaching sont des moments où on est particulièrement attentif à créer des conditions qui favorisent le « oser dire ». Une structure positive, un cadrage des échanges qui permet à tous de trouver une place et d’être entendu.
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A bientôt ?
Nathalie
