Étiqueter quelqu’un a quelque chose de simpliste de réducteur voir d’aliénant. C’est comme une attaque, un appauvrissement dans la perception de l’autre puisque ça le réduit à une appellation.
Cela limite la perception de l’autre, de son individualité et la diversité de son être… Cette étiquette limite potentiellement l’évolution puisqu’il est ainsi, c’est écrit. Un peu comme une prophétie auto-réalisatrice.
Apprendre à se dé-étiqueter, à refuser les catégorisations enfermantes est une étape.
Attention aussi aux auto-étiquetages « je ne suis pas assez ceci ou trop cela… »
Apprendre à couper les étiquettes nous redonne de la liberté, des possibilités…
Pourquoi autant d’étiquettes ? Quel sens alors de mettre des étiquettes ?
Étiqueté ça rassure ça permet d’avoir le sentiment de connaitre, de savoir ou classer…
C’est ce que décrit Henri Bergson : les mots, étiquettes et réalité
« Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. » Ce besoin d’étiqueter est renforcé dans notre société de l’image ou nous naviguons sur les réseaux denses de communications et de symboles.
Comment vous faite pour vous débarrasser de vos étiquettes ?
Nathalie Lourdel
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